Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris et du Département d’Urbanisme de l’Université de Paris, Alain Sarfati s’est imposé dès ses débuts comme une référence dans l’architecture des villes nouvelles en région parisienne. À une époque où la pluridisciplinarité était rare, il fonda l'Atelier de recherches et d'études d'aménagement (AREA), réunissant architectes, urbanistes, sociologues et paysagistes pour repenser l’insertion urbaine et valoriser les fonctions sociales et culturelles des espaces.
Ses réalisations iconiques incluent les coteaux de Maubuée à Marne-la-Vallée, le Centre des archives du Monde du Travail à Roubaix, le musée de l’Air et de l’Espace du Bourget ou encore le Learning Center de l’Université Panthéon-Assas. Toutes témoignent de son souci de conjuguer innovation, durabilité et intégration au tissu urbain.
Une réflexion artistique appliquée au design d'objets
Mais l’artiste ne s’arrête pas là. Parce qu’il puise également son inspiration dans les nouveaux défis, il prête aujourd’hui son style inimitable à une collection de poignées de portes et de fenêtres créée pour Karl Hoffmann. Cette collaboration fusionne poésie, esthétique et métaphysique dans des objets du quotidien. La poignée, habituellement réduite à une fonction utilitaire, devient ici une œuvre d’art à part entière, une invitation à réfléchir sur notre rapport à l’intérieur et à l’extérieur, à l’intime et à l’universel.
Une invitation à rêver et à ressentir
À travers cette collection, Alain Sarfati ne se contente pas de dessiner des objets ; il raconte des histoires. Chaque poignée est une fenêtre ouverte sur l’imaginaire, une porte vers la réflexion. Ces créations vont bien au-delà du design fonctionnel : elles établissent un dialogue entre l’utilisateur, l’espace et l’univers.
En redéfinissant les codes des objets du quotidien, Alain Sarfati invite chacun à explorer un nouveau rapport au monde, où le beau et l’utile se rencontrent dans une harmonie parfaite. Cette collection est une ode à la nature, au cosmos et à l’émotion, qui nous rappelle que chaque détail, aussi infime soit-il, peut être une source d’inspiration infinie.
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